Petit aperçu des retours que les stagiaires ont laissés sur le questionnaire de satisfaction, demandé après chaque module :
« C’est un juste milieu entre théorie et pratique. L’écoute et l’analyse des REL dès le premier module permettent de rentrer dans le vif du sujet ! Les échanges sont intéressants, il y a une réponse aux divers questionnements. On n’est pas restés figés sur le programme du cours. J’ai aimé l’apport des méditations . L’intervenante a une présence rayonnante, énergisante et bienveillante. A l’écoute, disponible, échanges possibles. »
« Tout m’a plu : la structure du cours, le support, les cas pratiques, l »écoute et l’analyse des Rêves Eveillés Libres, le lieu, salle agréable et prestations de qualité (eau, café, thé, croissants…) ».
« Les échanges sont riches et profonds entre les personnes, dans le respect de chacun. La formatrice est à l’écoute de chacun, ouverte, patiente. »
« Bonne pédagogie, formatrice très disponible et très claire dans ses explications. »
Après le résidentiel de fin de cursus (3 jours à Roquebrun-34) :
» Super dynamique de groupe : échanges, respect, écoute. J’ai beaucoup aimé la richesse et la variété des exercices proposés en plus de la théorie (jeux de rôles, exercices sur l’intuition, l’installation en libéral…) ».
« Le résidentiel était très dense et très intéressant. Un grand moment de partage et de plaisir. J’aurais aimé que ça dure plus longtemps ! »
« Excellente pédagogie ! C’est toujours aussi passionnant ! »
Des outils pour parler du coronavirus avec les enfants
Le mot coronavirus est désormais au centre de toutes les conversations : enfants, adolescents et parents, tout le monde en parle… Mais comment trouver les bons mots ? Comment en discuter sans inquiéter?
Recommandations de l’UNICEF
Compte tenu de son expérience en ce qui concerne les épidémies, l’UNICEF propose aux parents des conseils sur la conduite à tenir pendant la période de confinement. Le premier de ces conseils est de « commencer par écouter votre enfant » en lui montrant « que vous vous souciez de ses préoccupations ». Pour l’aider à comprendre, mais aussi pour l’occuper pendant le confinement, l’UNICEF donne de nombreuses ressources sur son site : my.unicef.fr
Livres à lire avec les enfants
« Covibook« , un petit livre sur le virus corona, en 17 langues (dont le français), écrit par Manuela Molina Cruz, psychologue. Il décrit très bien la situation réelle des enfants. https://www.mindheart.co/descargables
« Julie et le virus Corona », un document réalisé par Estie Bar-Sadeh, formatrice EMDR enfants (Israël), traduit en français par Marie-France Gizard et Michel Silvestre : Julie et le virus Corona
Le guide « Que faire des enfants en quarantaine ? » (Que-faire-des-enfants-en-quarantaine) propose des pistes pour favoriser la vie en commun avec les enfants H24 :
ritualiser une journée,
structurer la journée,
contenir nos inquiétudes d’adulte,
communiquer sur la situation avec les enfants,
organiser les mesures de prévention de façon ludique, en responsabilisant l’enfant,
responsabiliser et développer la solidarité chez l’enfant dans la vie quotidienne,
le faire participer à la vie quotidienne,
prendre soin de sa maison, de son appartement,
définir les espaces, même dans un tout petit appartement,
faire des activités ludiques et constructives avec les enfants pour permettre des apprentissages contextualisés,
etc.
Voilà ! Bon confinement et n’oubliez pas de rire, de danser, de jouer avec vos enfants, c’est essentiel pour vous, et c’est essentiel pour leur bon développement psychique !
Lorsqu’un événement grave frappe une communauté, il crée un état de grande sensibilité chez l’individu et la collectivité. Un événement critique et une situation permanente comme la pandémie de coronavirus peuvent provoquer des réactions émotionnelles particulièrement intenses. Ces réactions peuvent interférer avec la capacité fonctionnelle des personnes pendant l’exposition à l’événement mais aussi après l’évènement.
Que faire pendant le confinement ? Comment gérer son stress ?
Interview du 25/03/2020 sur France3 Occitanie :
Voici les réactions les plus courantes qui peuvent durer quelques jours ou quelques semaines :
Pensées intrusives : images récurrentes, souvenirs involontaires et intrusifs (flashbacks).
Évitement : tentative ratée d’éviter les pensées ou les sentiments associés. Impossibilité d’aborder ce qui se rapporte à l’événement/la situation.
Humeur dépressive et/ou pensées négatives persistantes. Croyances et attentes négatives à l’égard de soi-même ou du monde (par exemple, commencer à avoir des pensées négatives comme : « le monde est totalement dangereux »).
Sentiments persistants et irrationnels de culpabilité envers nous-mêmes ou les autres, pour avoir causé ou provoqué l’événement traumatique ou pour ses conséquences, en particulier après avoir eu une expérience directe de contact ou d’infection.
Sentiments de culpabilité pour avoir survécu/ne pas avoir été infecté;
Les émotions négatives persistantes liées au traumatisme ou à la situation menaçante (par exemple, ressentir de la peur, de l’horreur, de la rage, de la culpabilité, de la honte, même pendant une longue période et lorsque la situation semble s’améliorer)
Difficultés à dormir et/ou à manger : difficultés à s’endormir, réveils et cauchemars fréquents, ou hypersomnie, qui signifie dormir pendant de nombreuses heures).
Forte perte d’intérêt pour les activités agréables.
Être dépassé par les tâches quotidienneset par la restructuration des activités quotidiennes, se sentir paralysé.Il existe des différences individuelles marquées dans l’apparition, la durée et l’intensité de ces réactions.
Si vous vous sentez dépassé par une de ces réactions, prenez contact avec un thérapeute qui saura vous aider.
110 personnes sont venues écouter Audrey de la Grange, docteure en psychanalyse, certifiée EMDR – REL – TIPI, chercheuse associée à l’université Paul Valéry, nous parler de ce qu’est l’adolescence, ce grand bouleversement, cette période plus ou moins longue de transformation intense où l’enfant grandit, mue, pour devenir un adulte. Des enseignants, des professionnels de l’enfance, des grands-parents, des parents du collège Louis Germain (34), mais aussi de nombreux établissements du grand Montpellier ont pu poser leurs questions lors d’un long échange de près de 2 heures.
Retrouvez l’intégralité de la conférence :
Grâce aux IRM aujourd’hui, on peut expliquer scientifiquement aux ados ce qui se passe à l’intérieur de leur cerveau.
L’adolescence est une métamorphose, un véritable choc pour le jeune qui ne se reconnait plus vraiment dans le miroir. Son reflet peut le décevoir, il y a les douleurs liées à la croissance physique qui est, elle-même, consommatrice de beaucoup d’énergie. C’est pourquoi l’adolescent est souvent très fatigué – encore plus s’il ne dort pas assez. Il mue (le complexe du homard de Françoise DOLTO) : l’adolescence est la période entre deux carapaces, donc une période de grande vulnérabilité. Il doit faire le deuil de l’enfance pour faire place à l’adulte en devenir. Et cela prend du temps de construire cette nouvelle carapace identitaire de jeune adulte dans une société qui est de plus en plus impatiente.
Les remarques, les questions, ce qu’on exige de lui…. l’ado prend tout pour lui, avec souvent l’impression qu’on appuie sur sa vulnérabilité. Il faut donc prendre en considération cette hypersensibilité : comme il se sent vulnérable, il répond par de l’agressivité.
Il y a en lui comme des feux d’artifice : corporel, hormonal, cérébral, émotionnel… Cela peut générer un stress, et il n’a pas toujours les outils pour y faire face. C’est comme une bombe à retardement : les émois des premiers amours, la force de l’amitié, le sexe, les émotions en tout genre… Il se passe un milliard de choses chez un ado, cela peut être aussi une formidable période de créativité s’il acquiert la compétence pour utiliser ces éléments.
L’attachement est aussi vital pour lui que de boire et manger. Sans adulte, l’enfant ne peut pas survivre. Il développe donc un amour inconditionnel pour ses parents quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise. A l’adolescence, le jeune a des difficultés pour gérer cet attachement. Il ne veut plus de câlins car pour lui, l’amour de ses parents n’est plus asexué. Il prend conscience de sa propre puissance sexuelle, qu’il peut procréer. Il faut donc être ultra vigilant en tant que parent pour respecter la distance de sécurité demandée par les ados. Le parent devient alors un référent soutenant et sécurisant : il est toujours là, comme un phare qui brille et qui permet à l’ado (le bateau) de partir et de revenir.
L’attachement d’un ado se traduit de plein de manières, aux parents de s’adapter face à chacun de ses enfants. La souplesse de l’adulte est essentielle : attachement ni de trop près ni de trop loin. Il faut donner la sécurité affective à l’enfant-ado afin qu’il puisse se construire en tant que personne : c’est le processus d’individuation.
Attention aussi ce que l’on dit aux enfants, aux ados. Par exemple, à un enfant qui a des difficultés d’apprentissage, à qui l’on dirait qu’il est vraiment nul car enfin, c’est facile. Plus tard, en situation amoureuse, sa première petite amie lui dit aussi qu’il est nul. Il arrive au bac et échoue, il se dit qu’il est vraiment nul. Plus tard, il est licencié de son entreprise et il pense que c’est parce qu’il est vraiment nul ! En fait, on arrive à y croire. Le jugement de départ, tout au long de l’enfance, l’adolescence, a des impacts sur toute la vie. C’est un vrai poison.
La bonne nouvelle : c’est que cela marche aussi en positif ! Il est donc important d’identifier tout ce qui est bien chez l’ado. En Scandinavie, il y a un temps en classe où le professeur fait un compliment à chaque élève, il souligne un fait positif. Cette méthode met en valeur les élèves, ce qui les amène dans une spirale de réussite plutôt que d’échec. Il est contre-productif de penser que les réflexions – désagréables – vont entrer dans la tête et porter leurs fruits.
Le parent parfait n’existe pas et le parent est aussi sous le joug du stress. Il doit donc prendre le temps de gérer ses émotions en s’autorégulant. Quand ses émotions débordent, l’adulte peut dire à son ado : « on en reparle tout à l’heure ». On verbalise autour de ce que l’on ressent : « Je ne peux plus gérer, je suis fatigué, à saturation. Nous reprendrons cette discussion plus tard. » L’ado va ainsi apprendre que l’on peut être en colère mais que l’on peut aussi réguler cette charge émotionnelle. Je ne gère pas la situation à un instant T mais j’y reviendrai plus tard.
L’écoute bienveillante, c’est tellement évident mais pas tant que ça. Il est parfois difficile d’avoir une écoute non jugeante : écouter, sans contre argumentation immédiate – car il n’y a alors pas de discussion possible. Avoir une écoute bienveillante, c’est accueillir la parole.
Enfin, il faut garder à l’esprit que l’ado peut être en souffrance, mais pas seulement. Il est aussi plein de potentiels qui vont pouvoir émerger peu à peu, au rythme de chacun. C’est dans notre rôle de parents, d’adultes référents, d’être bienveillant, de servir de guide par nos actes autant que dans la parole. Il s’agit d’être côte à côte plutôt que face à face, avec ses ados. Et toujours garder le contact.
Quelques trucs
Chaque enfant a des compétences dont il n’a pas toujours conscience, c’est à l’adulte de lui remplir son sac de confiance et de nommer chacune de ses compétences pour lui donner ainsi confiance en lui.
Ce que dit/fait les ados peut nous paraître agressif. Dans ce cas, il ne faut pas parler de lui mais de nous, de ce que l’on ressent (« lorsque tu me parles ainsi, je me sens agressé »). On verbalise nos propres émotions, puis on lui demande ce qui s’est passé et s’il est en colère ou triste (« est-ce que quelque chose t’embête en ce moment ? Est-ce qu’il y a quelque chose dont tu veux me parler ? »).
Quand un ado est en colère et nous parle « mal », on peut imaginer un bol entre lui et nous. On se met « derrière le bol » et on le laisse remplir ce bol. Ce n’est pas nous qui sommes visés. Avec vous, il se sent en sécurité pour se défouler, se décharger émotionnellement. Vous continuerez à l’aimer et il le sait.
Que penser d’un ado qui va bien mais qui ne parle pas ? Et nous, adulte, exprimons-nous tous nos sentiments ? L’ado peut aussi être discret sur sa vie et la difficulté est pour le parent qui n’a plus le contrôle.
Comment faire avec un ado qui a l’air mal mais qui ne dit rien quand on lui en parle ? Il faut essayer de planifier un temps partagé avec l’ado, un temps choisi par lui où l’on est seul avec lui et totalement disponible pour lui (pas de tel, d’ordi …). « Dans ce moment, tu es le seul qui existe pour moi ». Il ne s’agit pas de faire des choses extraordinaires mais d’être disponible.
A cela, on ajoute aussi des Temps d’échange en famille (cf discipline positive) , que tout le monde puisse s’exprimer. C’est un rendez-vous pris avec toute la famille. Le jour et l’heure sont fixés ainsi que le temps consacré.
1) Au départ, chacun va dire quelque chose de sympa à chaque membre de la famille. Il vaut mieux y avoir réfléchi à l’avance. Si on n’est pas d’humeur, il vaut mieux passer son tour mais il y a globalement toujours une petite chose à dire.
2) Prévoir un temps de discussion, on peut avoir un cahier où les questions peuvent être notées au préalable, pendant la semaine. Chacun doit avoir la parole sur chaque sujet.
3) On clôture par un nouveau rendez-vous. Il est sympa de finir cet atelier par une activité familiale : un ciné, un resto, un jeu de société …
Rappel : On ne fait pas des enfants pour qu’ils nous fassent plaisir !! L’adolescence est aussi un temps de transgression. Quelles limites cherchent-ils ? L’ado est un adulte en devenir.
– Par Georges Romey, Fondateur du Rêve éveillé libre
Atteindre et dissoudre les causes profondes d’angoisse, origine possible de nombreux malaises psychosomatiques.
Établir l’estime de soi, condition de la relation aux autres.
Élargir son champ de conscience pour développer ses facultés créatrices.
Retrouver la pleine disponibilité des énergies vitales…
La cure de Rêve Éveillé, accompagnée par un praticien qualifié, permet généralement d’obtenir de tels résultats sur une durée moyenne de 6 à 12 mois.
Comment ça marche ?
Au cours de séances où la personne est placée dans une position confortable favorisant la relaxation, elle est invitée à exprimer, le plus spontanément possible, les images qui lui apparaissent et qui s’enchaînent dans une sorte de scénario improvisé. Sans aucun recours à la suggestion ni aux techniques hypnotiques, le sujet atteint naturellement un état de conscience modifié, intermédiaire entre la conscience logique et le sommeil. Les images-symboles qui surgissent alors se comportent en agents actifs de l’évolution psychologique dont ils respectent les rythmes et suivent les priorités.
Les études menées par les praticiens du Rêve Éveillé, médecins, psychiatres, psychologues, relaxologues et chercheurs, démontrent que ce qui se passe dans la séance de Rêve Éveillé ne relève pas du hasard.Les mécanismes psychologiques mis en œuvre répondent aux lois universelles d’une dynamique vitale de mieux en mieux identifiée (…).
Rêver pour renaître
En 1982, Georges Romey a publié, aux Éditions Robert Laffont, l’un des livres « Rêver pour Renaître » dans lequel il expose les résultats de nombreuses expériences d’une pratique non directive du Rêve Éveillé. L’auteur, prenant appui sur des recherches approfondies, montre que toute suggestion faite au début ou en cours de rêve, induit des parasites qui gênent ou faussent le cours naturel de la séance, au détriment de l’évolution de la cure.
La dynamique de l’imaginaire en œuvre dans une séance de Rêve Éveillé n’est en effet opérante que lorsqu’elle s’achemine vers l’intégration de contenus de l’inconscient. Par nature, ce cheminement est imprévisible. C’est la condition même de son efficacité. Or la rencontre avec l’imprévisible ne saurait être programmée ni faire l’objet d’une conduite directive, celle-là dépendant à l’évidence d’une prévisibilité.
Cette constatation essentielle a conduit Georges Romey et les praticiens qui ont adopté la méthode exposée dans « Rêverpour Renaître » à lui donner l’appellation de Rêve Éveillé Libre.
La non directivité concerne l’ensemble du rêve produit par le patient. Ceci n’exclut nullement le dialogue qui s’instaure ensuite entre ce dernier et le praticien lors de l’exploration en commun des matériaux fournis par le rêve.
Réunir Jung et Freud
Remarquable levier de mise en mouvement de la problématique, le Rêve Éveillé Libre agit sur deux grands axes :
L’axe analytique, nettement repérable par ses résonances freudiennes et que l’on peut considérer comme axe à caractère « psychothérapie » dominant.
L’axe initiatique qui relève de la vision jungienne et qui agit dans le sens d’un enrichissement de la psyché consciente, c’est à dire du processus de réalisation de soi tel que le concevait C. G. Jung.
Non seulement ces deux axes ne sont pas antagonistes, mais ils se développent en harmonie l’un par rapport à l’autre, dans la structure des rêves et à travers leurs matériaux oniriques spécifiques associés dans le rêve.
L’efficacité du Rêve Éveillé Libre dans la résolution des tensions nerveuses, des angoisses, des situations dépressives et de certains troubles psychosomatiques s’affirme chaque jour.
Eprouver, Voir, Dire
Au cours du rêve, au même instant, le sujet éprouve des états émotionnels d’intensité variable, il voit des images qui sont à l’origine de ces émotions et il exprime ce qu’il ressent et voit. Ainsi, le Rêve Éveillé se place automatiquement sous le triple signe de l’éprouvé, du perçu et du dit, vécus simultanément.
De ce fait, le rêve devient un lieu privilégié où s’opèrent les rééquilibrages indispensables au rétablissement des harmonies vitales. Le processus dynamique en action par le rêve agit sur le plan physiologique sans que l’interprétation soit nécessaire.La traduction des symboles est enrichissante, elle accélère la prise de conscience mais elle n’est pas thérapeutique.
Chacun d’entre nous porte en lui de prodigieuses potentialités. Le Rêve Éveillé Libre donne accès à ce meilleur de nous-même. Le guide intérieur, le plus sûr de tous, aide chacun sur le chemin de son imprévisible. Aller vers son imprévisible, c’est se diriger vers la capacité de création, et être créatif c’est d’abord être créateur de soi-même.
C’est la peur de l’avancée vers l’imprévisible qui dresse les résistances… qui engendre la crainte de perdre les repères intellectuels rassurants et… réducteurs ! C’est elle aussi qui inspire, au moment d’aborder une cure, le sentiment de n’être pas capable de trouver des images… Pourtant, chacun découvre avec surprise, à travers la cure, l’extraordinaire richesse des symboles qu’il porte en lui.