Les bienfaits de la sonothérapie

 

Pourquoi faire une séance avec des bols tibétains ?

Parce que ça fait du bien 🙂

Les bienfaits d’une séance de bols sont multiples : d’abord, cela apporte une réelle détente, une sensation d’apaisement pur.

Ensuite, les bols étant posés autour, mais aussi à même le corps, les vibration vont « pénétrer » en profondeur, elles vont agir sur les blocages énergétiques et musculaires et vont donc stimuler certaines zones corporelles qui peuvent être bloquées ou douloureuses.

Enfin, les bols relancent la circulation des fluides dans le corps et réactivent les centres d’énergie (chakras). Vous aurez donc un regain d’énergie significatif.

Livre d’or de la formation au REL

Petit aperçu des retours que les stagiaires ont laissés sur le questionnaire de satisfaction, demandé après chaque module :

« C’est un juste milieu entre théorie et pratique. L’écoute et l’analyse des REL dès le premier module permettent de rentrer dans le vif du sujet ! Les échanges sont intéressants, il y a une réponse aux divers questionnements. On n’est pas restés figés sur le programme du cours. J’ai aimé l’apport des méditations . L’intervenante a une présence rayonnante, énergisante et bienveillante. A l’écoute, disponible, échanges possibles. »

« Tout m’a plu : la structure du cours, le support, les cas pratiques, l »écoute et l’analyse des Rêves Eveillés Libres, le lieu, salle agréable et prestations de qualité (eau, café, thé, croissants…) ».

« Les échanges sont riches et profonds entre les personnes, dans le respect de chacun. La formatrice est à l’écoute de chacun, ouverte, patiente. »

« Bonne pédagogie, formatrice très disponible et très claire dans ses explications. »

Après le résidentiel de fin de cursus (3 jours à Roquebrun-34) :

 » Super dynamique de groupe : échanges, respect, écoute. J’ai beaucoup aimé la richesse et la variété des exercices proposés en plus de la théorie (jeux de rôles, exercices sur l’intuition, aide pour l’installation en libéral…) ».

« Le résidentiel était très dense et très intéressant. Un grand moment de partage et de plaisir. J’aurais aimé que ça dure plus longtemps ! »

« Excellente pédagogie ! C’est toujours aussi passionnant ! »

« Tout m’a plu ! »

 

CORONAVIRUS – Ressources gratuites pour parler aux enfants

Des outils pour parler du coronavirus avec les enfants

Le mot coronavirus est désormais au centre de toutes les conversations : enfants, adolescents et parents, tout le monde en parle… Mais comment trouver les bons mots ? Comment en discuter sans inquiéter?

Recommandations de l’UNICEF

Compte tenu de son expérience en ce qui concerne les épidémies, l’UNICEF propose aux parents des conseils sur la conduite à tenir pendant la période de confinement. Le premier de ces conseils est de « commencer par écouter votre enfant » en lui montrant « que vous vous souciez de ses préoccupations ». Pour l’aider à comprendre, mais aussi pour l’occuper pendant le confinement, l’UNICEF donne de nombreuses ressources sur son site : my.unicef.fr

Livres à lire avec les enfants
Que faire des enfants en quarantaine ?

Le guide « Que faire des enfants en quarantaine ? » (Que-faire-des-enfants-en-quarantaine) propose des pistes pour favoriser la vie en commun avec les enfants H24 :

  • ritualiser une journée,
  • structurer la journée,
  • contenir nos inquiétudes d’adulte,
  • communiquer sur la situation avec les enfants,
  • organiser les mesures de prévention de façon ludique, en responsabilisant l’enfant,
  • responsabiliser et développer la solidarité chez l’enfant dans la vie quotidienne,
  • le faire participer à la vie quotidienne,
  • prendre soin de sa maison, de son appartement,
  • définir les espaces, même dans un tout petit appartement,
  • faire des activités ludiques et constructives avec les enfants pour permettre des apprentissages contextualisés,
  • etc.

Voilà ! Bon confinement et n’oubliez pas de rire, de danser, de jouer avec vos enfants, c’est essentiel pour vous, et c’est essentiel pour leur bon développement psychique !

CORONAVIRUS – Mon interview du 25/03/2020

Lorsqu’un événement grave frappe une communauté, il crée un état de grande sensibilité chez l’individu et la collectivité. Un événement critique et une situation permanente comme la pandémie de coronavirus peuvent provoquer des réactions émotionnelles particulièrement intenses. Ces réactions peuvent interférer avec la capacité fonctionnelle des personnes pendant l’exposition à l’événement mais aussi après l’évènement.

Que faire pendant le confinement ? Comment gérer son stress ?

Interview du 25/03/2020 sur France3 Occitanie :

 

 

Voici les réactions les plus courantes qui peuvent durer quelques jours ou quelques semaines :

    • Pensées intrusives : images récurrentes, souvenirs involontaires et intrusifs (flashbacks).
    • Évitement : tentative ratée d’éviter les pensées ou les sentiments associés. Impossibilité d’aborder ce qui se rapporte à l’événement/la situation.
    • Humeur dépressive et/ou pensées négatives persistantes. Croyances et attentes négatives à l’égard de soi-même ou du monde (par exemple, commencer à avoir des pensées négatives comme : « le monde est totalement dangereux »).
    • Sentiments persistants et irrationnels de culpabilité envers nous-mêmes ou les autres, pour avoir causé ou provoqué l’événement traumatique ou pour ses conséquences, en particulier après avoir eu une expérience directe de contact ou d’infection.
    • Sentiments de culpabilité pour avoir survécu/ne pas avoir été infecté;
    • Les émotions négatives persistantes liées au traumatisme ou à la situation menaçante (par exemple, ressentir de la peur, de l’horreur, de la rage, de la culpabilité, de la honte, même pendant une longue période et lorsque la situation semble s’améliorer)
    • Difficultés à dormir et/ou à manger : difficultés à s’endormir, réveils et cauchemars fréquents, ou hypersomnie, qui signifie dormir pendant de nombreuses heures).
    • Forte perte d’intérêt pour les activités agréables.
    • Être dépassé par les tâches quotidiennes et par la restructuration des activités quotidiennes, se sentir paralysé.Il existe des différences individuelles marquées dans l’apparition, la durée et l’intensité de ces réactions.

      Si vous vous sentez dépassé par une de ces réactions, prenez contact avec un thérapeute qui saura vous aider.

Ecouter la conférence sur l’estime de soi des ados

110 personnes sont venues écouter Audrey de la Grange, docteure en psychanalyse, certifiée EMDR – REL – TIPI, chercheuse associée à l’université Paul Valéry, nous parler de ce qu’est l’adolescence, ce grand bouleversement, cette période plus ou moins longue de transformation intense où l’enfant grandit, mue, pour devenir un adulte. Des enseignants, des professionnels de l’enfance, des grands-parents, des parents du collège Louis Germain (34), mais aussi de nombreux établissements du grand Montpellier ont pu poser leurs questions lors d’un long échange de près de 2 heures.

Retrouvez l’intégralité de la conférence :

Grâce aux IRM aujourd’hui, on peut expliquer scientifiquement aux ados ce qui se passe à l’intérieur de leur cerveau.

L’adolescence est une métamorphose, un véritable choc pour le jeune qui ne se reconnait plus vraiment dans le miroir. Son reflet peut le décevoir, il y a les douleurs liées à la croissance physique qui est, elle-même, consommatrice de beaucoup d’énergie. C’est pourquoi l’adolescent est souvent très fatigué – encore plus s’il ne dort pas assez. Il mue (le complexe du homard de Françoise DOLTO) : l’adolescence est la période entre deux carapaces, donc une période de grande vulnérabilité. Il doit faire le deuil de l’enfance pour faire place à l’adulte en devenir. Et cela prend du temps de construire cette nouvelle carapace identitaire de jeune adulte dans une société qui est de plus en plus impatiente.

Les remarques, les questions, ce qu’on exige de lui…. l’ado prend tout pour lui, avec souvent l’impression qu’on appuie sur sa vulnérabilité. Il faut donc prendre en considération cette hypersensibilité : comme il se sent vulnérable, il répond par de l’agressivité.

Il y a en lui comme des feux d’artifice : corporel, hormonal, cérébral, émotionnel… Cela peut générer un stress, et il n’a pas toujours les outils pour y faire face. C’est comme une bombe à retardement : les émois des premiers amours, la force de l’amitié, le sexe, les émotions en tout genre… Il se passe un milliard de choses chez un ado, cela peut être aussi une formidable période de créativité s’il acquiert la compétence pour utiliser ces éléments.

L’attachement est aussi vital pour lui que de boire et manger. Sans adulte, l’enfant ne peut pas survivre. Il développe donc un amour inconditionnel pour ses parents quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise.  A l’adolescence, le jeune a des difficultés pour gérer cet attachement. Il ne veut plus de câlins car pour lui, l’amour de ses parents n’est plus asexué. Il prend conscience de sa propre puissance sexuelle, qu’il peut procréer. Il faut donc être ultra vigilant en tant que parent pour respecter la distance de sécurité demandée par les ados. Le parent devient alors un référent soutenant et sécurisant : il est toujours là, comme un phare qui brille et qui permet à l’ado (le bateau) de partir et de revenir.

L’attachement d’un ado se traduit de plein de manières, aux parents de s’adapter face à chacun de ses enfants. La souplesse de l’adulte est essentielle : attachement ni de trop près ni de trop loin. Il faut donner la sécurité affective à l’enfant-ado afin qu’il puisse se construire en tant que personne : c’est le processus d’individuation.

Attention aussi ce que l’on dit aux enfants, aux ados. Par exemple, à un enfant qui a des difficultés d’apprentissage, à qui l’on dirait qu’il est vraiment nul car enfin, c’est facile. Plus tard, en situation amoureuse, sa première petite amie lui dit aussi qu’il est nul. Il arrive au bac et échoue, il se dit qu’il est vraiment nul. Plus tard, il est licencié de son entreprise et il pense que c’est parce qu’il est vraiment nul ! En fait, on arrive à y croire. Le jugement de départ, tout au long de l’enfance, l’adolescence, a des impacts sur toute la vie. C’est un vrai poison.

La bonne nouvelle : c’est que cela marche aussi en positif ! Il est donc important d’identifier tout ce qui est bien chez l’ado. En Scandinavie, il y a un temps en classe où le professeur fait un compliment à chaque élève, il souligne un fait positif. Cette méthode met en valeur les élèves, ce qui les amène dans une spirale de réussite plutôt que d’échec. Il est contre-productif de penser que les réflexions – désagréables – vont entrer dans la tête et porter leurs fruits.

Le parent parfait n’existe pas et le parent est aussi sous le joug du stress. Il doit donc prendre le temps de gérer ses émotions en s’autorégulant. Quand ses émotions débordent, l’adulte peut dire à son ado : « on en reparle tout à l’heure ». On verbalise autour de ce que l’on ressent : « Je ne peux plus gérer, je suis fatigué, à saturation. Nous reprendrons cette discussion plus tard. »  L’ado va ainsi apprendre que l’on peut être en colère mais que l’on peut aussi réguler cette charge émotionnelle. Je ne gère pas la situation à un instant T mais j’y reviendrai plus tard.

L’écoute bienveillante, c’est tellement évident mais pas tant que ça. Il est parfois difficile d’avoir une écoute non jugeante : écouter, sans contre argumentation immédiate – car il n’y a alors pas de discussion possible. Avoir une écoute bienveillante, c’est accueillir la parole.

Enfin, il faut garder à l’esprit que l’ado peut être en souffrance, mais pas seulement. Il est aussi plein de potentiels qui vont pouvoir émerger peu à peu, au rythme de chacun. C’est dans notre rôle de parents, d’adultes référents, d’être bienveillant, de servir de guide par nos actes autant que dans la parole. Il s’agit d’être côte à côte plutôt que face à face, avec ses ados. Et toujours garder le contact.

Quelques trucs

Chaque enfant a des compétences dont il n’a pas toujours conscience, c’est à l’adulte de lui remplir son sac de confiance et de nommer chacune de ses compétences pour lui donner ainsi confiance en lui.

Ce que dit/fait les ados peut nous paraître agressif. Dans ce cas, il ne faut pas parler de lui mais de nous, de ce que l’on ressent (« lorsque tu me parles ainsi, je me sens agressé »). On verbalise nos propres émotions, puis on lui demande ce qui s’est passé et s’il est en colère ou triste (« est-ce que quelque chose t’embête en ce moment ? Est-ce qu’il y a quelque chose dont tu veux me parler ? »).

Quand un ado est en colère et nous parle « mal », on peut imaginer un bol entre lui et nous. On se met « derrière le bol » et on le laisse remplir ce bol. Ce n’est pas nous qui sommes visés. Avec vous, il se sent en sécurité pour se défouler, se décharger émotionnellement. Vous continuerez à l’aimer et il le sait.

Que penser d’un ado qui va bien mais qui ne parle pas ? Et nous, adulte, exprimons-nous tous nos sentiments ? L’ado peut aussi être discret sur sa vie et la difficulté est pour le parent qui n’a plus le contrôle.

Comment faire avec un ado qui a l’air mal mais qui ne dit rien quand on lui en parle ? Il faut essayer de planifier un temps partagé avec l’ado, un temps choisi par lui où l’on est seul avec lui et totalement disponible pour lui (pas de tel, d’ordi …). « Dans ce moment, tu es le seul qui existe pour moi ». Il ne s’agit pas de faire des choses extraordinaires mais d’être disponible.

A cela, on ajoute aussi des Temps d’échange en famille (cf discipline positive) , que tout le monde puisse s’exprimer. C’est un rendez-vous pris avec toute la famille. Le jour et l’heure sont fixés ainsi que le temps consacré.

1) Au départ, chacun va dire quelque chose de sympa à chaque membre de la famille. Il vaut mieux y avoir réfléchi à l’avance. Si on n’est pas d’humeur, il vaut mieux passer son tour mais il y a globalement toujours une petite chose à dire.

2) Prévoir un temps de discussion, on peut avoir un cahier où les questions peuvent être notées au préalable, pendant la semaine. Chacun doit avoir la parole sur chaque sujet.

3) On clôture par un nouveau rendez-vous. Il est sympa de finir cet atelier par une activité familiale : un ciné, un resto, un jeu de société …

Rappel : On ne fait pas des enfants pour qu’ils nous fassent plaisir !! L’adolescence est aussi un temps de transgression. Quelles limites cherchent-ils ? L’ado est un adulte en devenir.

Saint Jean de Védas, le 9 octobre 2019